Gandhi est sacrifié, Kennedy est sacrifié, Martin Luther King est sacrifié... Caïn sacrifie Abel. Dieu demande à Abraham de sacrifier son fils. Nous sommes infectés par le logiciel « sacrifice », soi-disant pour faire du sacré. Est-ce parce que la mort a gain de cause sur la vie ? C’est la mort qui décide de notre finitude. Est-ce pour cela que nous faisons allégeance et allons jusqu’à anticiper consciemment ou inconsciemment pour glorifier, prétendre être les maîtres de la mort ? Nous avons ainsi imaginé prendre le pouvoir sur la mort et sur la vie.
En somme, le sacrifice peut être interprété comme une réponse complexe et imaginaire à la condition humaine, où la mort et la vie se rencontrent dans un espace symbolique chargé de significations. Cette pratique semble être une tentative de négocier le rapport entre la vie et la mort, de s’arroger un certain pouvoir sur l’inévitable, tout en établissant une relation avec le sacré et l’absolu.
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