Apokalypsis « mezza voce »

Quelques jours plus tard, arrive sous enveloppe à liseré tricolore, encore postée des anciens abattoirs de la Villette, en toute priorité, une énième carte anonyme, que je peux maintenant interpréter comme une demande à mi-voix. Me confrontant à ces échanges épistolaires plus ou moins énigmatiques, j’entreprends dès lors de m’appuyer sur l’idée de dégager un sens, potentiellement véhiculé à travers notre travail en cartel sur la mort, commencé il y a quelques années déjà, et perceptible uniquement par des associations imaginaires, comme axe révélateur d’un cinquième terme, la quintessence en arrière-plan de la série des événements vécus. Je ne suis pas déçu ! Tout y est dit !

Le dire à mi-voix, sur le ton de la confidence, du secret à conserver, mais étalé cependant sur pas moins de
cent
soixante mille clichés, sans parler des installations et autres écrits, n’en est pas moins l’exposition d’une
révélation. Quel est ce secret que seul un ami peut ouïr, puisque frère de combat pouvant se laisser pénétrer
par
certains mots ?
Une question m’assaillit par retour du transfert. Le prochain tome de la collection sera-t-il consacré aux
tombes
de cordonniers ? Je pense à Tom de Finlande, aux Tom de Pékin et autres patelins. C’est qu’il y en a des
chaussures, croquenots et autres sabots de croque-morts, de chats bottés ! Autant de pompes à cirer, de pompes
à
limer ! L’essentiel n’est-il pas d’y prendre son pied ?